Canal + mis en garde par le CSA

Dernièrement, un nouveau type d'émissions télévisées a fait son apparition : la télé réalité ayant pour axe principal le poker.

Sur W9, 100% poker bat son plein et recrute même des participants pour la 2eme saison, tandis que « poker chez la voisine » sur MCM n'a malheureusement pas connu le même succès.

En effet, l'émission a même été déprogrammée à cause de son caractère osé et vulgaire.

Julie Ricci, ancienne candidate de Secret Story, présentait cette émission qui mettait en jeu des jeunes femmes assez dévêtues et dans des situations à caractère sexuel.  Au milieu de toutes ces scènes « érotiques », le poker n'avait plus sa place et les passionnés se sont offusqués de voir que le jeu n'est pas respecté et est utilisé d'une manière aussi vulgaire.

Emission interrompue

Le groupe Lagardère Active auquel appartient MCM a donc pris la décision d'interrompre cette émission, bien qu'elle ait été programmée pour une plus longue période.

Les polémiques suscitées par l'émission « poker chez la voisine » ne s'arrêtent plus et ne cessent de grandir. Mais ce n'est pas tout. Canal + a été surprise de recevoir un avertissement du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) bien qu'elle ait déjà arrêté la diffusion de ladite émission. En effet, le 4 janvier 2025, à 19h44, Canal + a diffusé quelques séquences de « poker chez la voisine » dans le cadre du « Zapping ».

Ce que la chaîne a malencontreusement oublié, c'est que d'après l'article 3 de la Recommandation de 2025 mise en place par le CSA, il est formellement interdit de diffuser des programmes ou des émissions réservées à un public averti avant une heure précise : 20h30 pour les chaînes de cinéma ou les chaînes ayant un service de paiement, et 22h30 pour le reste des chaînes.

A cause, ou devrions nous plutôt dire grâce à la réaction du public et du CSA vis-à-vis de cette émission, il est maintenant très clair que l'instrumentalisation du poker pour des buts lucratifs ou publicitaires n'est pas bien vue et pas acceptée non plus.

De plus, cette « mésaventure » permet aux producteurs de mieux comprendre les attentes du public ainsi que les limites qu'ils doivent imposer à leurs futures productions.